Si vous envisagez une augmentation de la poitrine par implants mammaires, il est important de considérer la technique d’incision qui peut être pratiquée par votre chirurgien plasticien et les cicatrices qui peuvent en résulter.
En France, pour une augmentation de la poitrine par pose d’implants mammaires remplis au gel de silicone, trois types d’incision sont pratiquées pour mettre en place les prothèses.
La voie d’abord péri-aréolaire pour les implants mammaires
Cette voie d’abord est fréquemment pratiquée pour la pose d’implants mammaires. Le chirurgien incise le pourtour inférieur du mamelon et insère la prothèse. Elle est principalement utilisée lorsqu’une cicatrice péri-aréolaire est nécessaire (round block ; ptose).
On peut parfois observer de légères perturbations de la sensibilité du mamelon, qui ne durent que quelques semaines. La cicatrice, située à la jonction de la peau et du mamelon, s’estompera progressivement et deviendra presqu’imperceptible.
La voie d’abord sous-mammaire
Il s’agit d’une incision de 3 à 5 cm sous le sein, dans le sillon sous-mammaire. L’incision laisse une cicatrice très peu visible en station debout puisque le sein couvre le sillon. En revanche, allongée, la cicatrice peut être davantage remarquée. Toutefois, cette pratique de pose d’implants mammaires est une technique sûre qui permet d’insérer toute taille de prothèse.
La voie d’abord axillaire
En incisant l’aisselle, le chirurgien peut aborder directement le muscle pectoral pour placer l’implant mammaire derrière lui. L’avantage de cette technique est que la poitrine n’est pas incisée. La cicatrice reste discrète puisque naturellement cachée sous le bras.